geotsy.com logo

Parc national des volcans d'Hawaï : Que faire et que voir

Découvrez 11 attractions, lieux intéressants et activités insolites à Parc national des volcans d'Hawaï (États-Unis). Ne manquez pas les sites incontournables, parmi lesquels : Puʻu ʻŌʻō, Kīlauea et Mauna Loa. D'autres attractions populaires à voir incluent : Kīlauea Iki.

Vous trouverez ci-dessous la liste des lieux les plus étonnants à visiter.

Puʻu ʻŌʻō

Un volcan réputé pour ses coulées de lave
wikipedia / United States Geological Survey / Public Domain

Un volcan réputé pour ses coulées de lave. Le Puʻu ʻŌʻō, aussi orthographié Puu Oo, est un cône volcanique des États-Unis situé à Hawaï, sur les flancs du Kīlauea et constituant une des bouches éruptives de ce volcan. Le Puʻu ʻŌʻō est né le 3 janvier 1983 au cours d'une éruption qui a duré plus de 35 ans. Les coulées de lave issues du cratère ont recouvert une importante superficie, recouvrant des routes, détruisant des bâtiments et se jetant dans l'océan Pacifique en agrandissant l'île d'Hawaï.[1]

Ouvrir :

Kīlauea

Volcan à Hawaï
wikipedia / Hawaii Volcanoes National Park / Public Domain

Volcan à Hawaï. Le Kīlauea ou Kilauea est un volcan situé dans le sud-est de l'île d'Hawaï, elle-même située dans le sud-est de l'archipel d'Hawaï aux États-Unis. Ce volcan bouclier s'est construit au pied du Mauna Loa voisin et culmine à 1 246,2 mètres d'altitude, ce qui en fait l'un des plus imposants du monde si on tient compte de l'empilement total de ses coulées de lave. De son sommet couronné par une caldeira de cinq kilomètres de longueur s'égrènent dans deux directions de nombreux cratères, cônes et fissures volcaniques sur plusieurs dizaines de kilomètres de longueur. Le Kīlauea est l'un des volcans les plus actifs au monde, avec 52 éruptions au XXe siècle, dont celle du Puʻu ʻŌʻō ayant duré 35 ans, de 1983 à 2018. Ces éruptions qui ont défini le type éruptif hawaïen sont marquées par une lave d'une grande fluidité issue du point chaud d'Hawaï et qui a donné naissance aux autres volcans de l'archipel. Basaltique, très peu visqueuse et avec une faible teneur en silice, ce qui permet son dégazage sans explosions, la lave émise par le Kīlauea forme généralement des fontaines, des lacs et des coulées de lave. D'autres formations comme les cheveux et larmes de Pélé ou encore le limu o Pele sont fréquentes sur le Kīlauea mais rares voire inexistantes sur d'autres volcans. Les coulées de lave recouvrent de grandes étendues et morcellent la végétation, une forêt tropicale humide à l'est et une formation végétale broussailleuse plus sèche et plus clairsemée à l'ouest. Ce remodelage quasi permanent du paysage associé aux croyances ancestrales ainsi qu'à la faible implantation humaine de cette partie de l'archipel d'Hawaï n'ont ainsi pas contribué au développement des zones habitées. Ces dernières se concentrent sur le littoral pacifique au nord-est avec toutefois un alignement de petites localités depuis cette côte jusqu'au sommet.

Pour les Hawaïens, le Kīlauea est la demeure de Pélé, déesse hawaïenne des volcans et du feu. C'est elle qui déclenche les séismes en frappant le sol avec son pied et provoque les éruptions en utilisant son Paʻoa, un bâton magique. Divinité parmi les plus importantes de la mythologie hawaïenne, elle faisait l'objet d'un important culte au sommet du volcan, culte qui se perpétue encore aujourd'hui avec quelques offrandes et danses en son honneur. Cet héritage culturel, géologique et environnemental du Kīlauea est protégé par plusieurs réserves naturelles ainsi que par le parc national des volcans d'Hawaï, l'un des plus fréquentés des États-Unis, qui couvre aussi le Mauna Loa. Le volcan fait l'objet d'une surveillance et d'études depuis la création de l'observatoire volcanologique d'Hawaï en 1912. Installé sur le rebord de la caldeira, l'organisme emploie de nombreux scientifiques et dispose d'une panoplie d'instruments de mesure qui font progresser la recherche volcanologique.[2]

Ouvrir :

Mauna Loa

Volcan à Hawaï
wikipedia / Joe Parks / CC BY 2.0

Le plus grand volcan actif de la planète. Le Mauna Loa, terme hawaïen signifiant littéralement « longue montagne », est un volcan rouge actif situé aux États-Unis, dans l'archipel d'Hawaï. Culminant à 4 169 mètres d'altitude, c'est le deuxième plus haut sommet de l'île d'Hawaï après le Mauna Kea. Le Mauna Loa est le plus haut volcan du monde : il s'élève à 17 kilomètres au-dessus de sa base, qui s'enfonce dans le plancher océanique, et la superficie de sa partie émergée, 5 271 km2, représente plus de la moitié de la surface de l'île. Le Mauna Loa, qui est un volcan bouclier caractérisé par des laves fluides pauvres en silice, a été créé par un point chaud à l'origine de la formation de l'archipel des Îles Hawaï. Le volcan est couronné par une grande caldeira et traversé par deux rifts sur toute sa longueur, d'où partent la très grande majorité des coulées de laves. Depuis le XIX e siècle, ces éruptions se sont produites en moyenne tous les cinq ans, bien que la dernière remonte à 1984. Elles ont à plusieurs reprises menacé et, dans certains cas, détruit des installations humaines. Un réseau de surveillance sismique très dense a été mis en place pour anticiper les sursauts de l'activité volcanique et ainsi prévenir les risques pour la population.

Le climat, l'isolement et la nature des sols du Mauna Loa sont à l'origine de nombreuses espèces endémiques de la faune et la flore. Bien qu'elles soient protégées et qu'une grande partie du volcan fasse partie du parc national des volcans d'Hawaï, ces espèces sont aujourd'hui fortement menacées par les activités humaines. Les conditions atmosphériques particulières qui règnent au sommet du Mauna Loa ont permis l'installation en 1957 d'un observatoire qui joue un rôle notable dans la mesure de la qualité de l'air, la quantité de gaz à effet de serre, et les recherches sur la haute atmosphère. C'est aussi le site d'une batterie d'instruments pour l'observation de la couronne solaire.

Alors que les Hawaïens gravissent la montagne depuis plusieurs siècles, probablement pour faire des offrandes à leurs divinités, les Européens ne réussissent leur première ascension qu'en 1794. Depuis, plusieurs itinéraires et quelques refuges ont été aménagés. D'abord utilisés uniquement pour les recherches scientifiques, ceux-ci sont de nos jours fréquentés par les randonneurs qui, après une ascension longue et difficile jusqu'au sommet, peuvent contempler la grande caldeira.[3]

Ouvrir :

Kīlauea Iki

Kīlauea Iki
wikipedia / Hermann Luyken / Public Domain

Le Kīlauea Iki, toponyme hawaïen signifiant littéralement en français « Petit Kīlauea », est un cratère volcanique des États-Unis situé à Hawaï, au sommet du Kīlauea, à proximité immédiate de la caldeira sommitale du volcan. En forme de puits, il existait déjà avant sa dernière éruption du 14 novembre au 19 décembre 1959. Celle-ci est marquée par des faits singuliers comme la formation d'un important lac de lave, de rapides, de vagues et d'un tourbillon de lave ainsi que d'une fontaine de lave dont la hauteur constitue un record à Hawaï. Une circulation à double sens de la lave entre la chambre magmatique et la surface est aussi constatée. Le site constitue depuis un lieu de randonnée prisé par les visiteurs du parc national des volcans d'Hawaï.[4]

Ouvrir :

Arche marine d'Hōlei

Arche marine d'Hōlei
wikipedia / Frank Kovalchek / CC BY 2.0

L'arche marine d'Hōlei, en anglais Hōlei sea arch, est une arche naturelle de 27 mètres de hauteur située à Hawaï, sur la côte méridionale de l'île du même nom, au sud du Kīlauea. Cette formation rocheuse est née de l'érosion marine, les vagues de l'océan Pacifique ayant dégagé ce pont naturel des falaises de lave. Elle tire son nom du Hōlei Pali, l'escarpement situé en amont sur les pentes du volcan.

Incluse dans le district de Kaʻū du comté d'Hawaï et dans le parc national des volcans d'Hawaï, elle se trouve à l'extrémité de la Chain of Craters Road, coupée juste après l'arche par les coulées de lave émises par le Puʻu ʻŌʻō depuis 1983. Elle constitue ainsi un site touristique du parc national en tant que but de ballade. Elle est accessible en voiture après avoir parcouru en 45 minutes les 29 kilomètres de la Chain of Craters Road depuis la caldeira du Kīlauea.[5]

Adresse: Chain of Craters Road, Parc national des volcans d'Hawaï (Puna)

Ouvrir :

Chain of Craters Road

Route à Hawaï
wikipedia / Jos-uit-boston / CC BY-SA 3.0

Route à Hawaï. La Chain of Craters Road est une route des États-Unis située à Hawaï, sur l'île du même nom, sur les flancs du Kīlauea. Route en cul-de-sac, elle relie la caldeira du Kīlauea à l'arche marine d'Hōlei sur la côte pacifique. Le premier tronçon est construit en 1928, elle est prolongée en 1959 mais depuis 1986, elle est régulièrement coupée par des coulées de lave. Fréquentée par les visiteurs du parc national des volcans d'Hawaï qui peuvent ainsi gagner les sentiers de randonnée, son accès est susceptible d'être fermé en raison de l'activité volcanique.[6]

Ouvrir :

Pauahi

Pauahi
wikipedia / Diego Delso / CC BY-SA 4.0

Le Pauahi, en anglais Pauahi Crater, est un cratère volcanique des États-Unis situé à Hawaï, sur les flancs du Kīlauea.[7]

Ouvrir :

Mauna Ulu

Mauna Ulu
wikipedia / Robin Holcomb, USGS / Public Domain

Le Mauna Ulu, toponyme hawaïen signifiant littéralement « montagne grandissante », est un cône volcanique situé sur les pentes du Kīlauea, le volcan le plus actif de l'île d'Hawaï, aux États-Unis. Il s'est formé au cours de l'éruption du Kīlauea entre 1969 et 1974, à l'époque l'éruption la plus importante depuis l'arrivée des Américains sur l'archipel d'Hawaï. Débutée le 24 mai 1969 et après deux épisodes marqués par l'apparition de fontaines, de lacs, de coulées et de cascades de lave qui ont atteint l'océan Pacifique, l'éruption s'achève le 22 juillet 1974 soit après plus de cinq ans d'activité. Le lieu constitue depuis lors l'élément le plus important du paysage visible à partir du sommet du cône de Puʻu Huluhulu. Il est accessible par le Napau Crater Trail au terme d'une randonnée de quelques heures.[8]

Ouvrir :

Observatoire volcanologique d'Hawaï

Observatoire volcanologique d'Hawaï
wikipedia / Public Domain

L'observatoire volcanologique d'Hawaï, en anglais Hawaiian Volcano Observatory abrégé en HVO, est un observatoire volcanologique assurant la surveillance et l'étude des cinq volcans actifs d'Hawaï, dans l'océan Pacifique, à savoir le Haleakalā, le Hualālai, le Kīlauea, le Mauna Loa et le Lōʻihi. Il dépend de l'Institut d'études géologiques des États-Unis. Ses locaux sont situés au sommet du Kīlauea, non loin du rebord de sa caldeira.[9]

Ouvrir :

Désert de Kaʻū

Désert de Kaʻū
wikipedia / Public Domain

Le désert de Kaʻū, en anglais Kaʻū Desert, est un désert des États-Unis situé à Hawaï, sur le flanc occidental du Kīlauea, sur le rift Sud-Ouest du volcan, au sud-ouest de la caldeira sommitale. Malgré des précipitations annuelles relativement importantes puisque dépassant les 1 000 millimètres, cette zone est dépourvue de toute végétation en raison du sol composé de coulées de lave, de cendres volcaniques et de téphras mais surtout en raison des pluies acides liées à la présence de panaches volcaniques soufrés survolant la région.[10]

Ouvrir :

Kīlauea

Volcan à Hawaï
wikipedia / Puu_Oo_looking_up_Kilauea.jpg / Public Domain

Un volcan actif apprécié des touristes. Le Kīlauea ou Kilauea est un volcan situé dans le sud-est de l'île d'Hawaï, elle-même située dans le sud-est de l'archipel d'Hawaï aux États-Unis. Ce volcan bouclier s'est construit au pied du Mauna Loa voisin et culmine à 1 246,2 mètres d'altitude, ce qui en fait l'un des plus imposants du monde si on tient compte de l'empilement total de ses coulées de lave. De son sommet couronné par une caldeira de cinq kilomètres de longueur s'égrènent dans deux directions de nombreux cratères, cônes et fissures volcaniques sur plusieurs dizaines de kilomètres de longueur. Le Kīlauea est l'un des volcans les plus actifs au monde, avec 52 éruptions au XXe siècle, dont celle du Puʻu ʻŌʻō ayant duré 35 ans, de 1983 à 2018. Ces éruptions qui ont défini le type éruptif hawaïen sont marquées par une lave d'une grande fluidité issue du point chaud d'Hawaï et qui a donné naissance aux autres volcans de l'archipel. Basaltique, très peu visqueuse et avec une faible teneur en silice, ce qui permet son dégazage sans explosions, la lave émise par le Kīlauea forme généralement des fontaines, des lacs et des coulées de lave. D'autres formations comme les cheveux et larmes de Pélé ou encore le limu o Pele sont fréquentes sur le Kīlauea mais rares voire inexistantes sur d'autres volcans. Les coulées de lave recouvrent de grandes étendues et morcellent la végétation, une forêt tropicale humide à l'est et une formation végétale broussailleuse plus sèche et plus clairsemée à l'ouest. Ce remodelage quasi permanent du paysage associé aux croyances ancestrales ainsi qu'à la faible implantation humaine de cette partie de l'archipel d'Hawaï n'ont ainsi pas contribué au développement des zones habitées. Ces dernières se concentrent sur le littoral pacifique au nord-est avec toutefois un alignement de petites localités depuis cette côte jusqu'au sommet.

Pour les Hawaïens, le Kīlauea est la demeure de Pélé, déesse hawaïenne des volcans et du feu. C'est elle qui déclenche les séismes en frappant le sol avec son pied et provoque les éruptions en utilisant son Paʻoa, un bâton magique. Divinité parmi les plus importantes de la mythologie hawaïenne, elle faisait l'objet d'un important culte au sommet du volcan, culte qui se perpétue encore aujourd'hui avec quelques offrandes et danses en son honneur. Cet héritage culturel, géologique et environnemental du Kīlauea est protégé par plusieurs réserves naturelles ainsi que par le parc national des volcans d'Hawaï, l'un des plus fréquentés des États-Unis, qui couvre aussi le Mauna Loa. Le volcan fait l'objet d'une surveillance et d'études depuis la création de l'observatoire volcanologique d'Hawaï en 1912. Installé sur le rebord de la caldeira, l'organisme emploie de nombreux scientifiques et dispose d'une panoplie d'instruments de mesure qui font progresser la recherche volcanologique.[11]

Ouvrir :

Plus d'idées pour savoir où aller et quoi voir

Citations et références