Inde : Que faire et que voir

Mausolée moghol emblématique. Le Taj Mahal est situé à Agra, au bord de la rivière Yamuna, dans l'État de l'Uttar Pradesh, en Inde. C'est un mausolée de marbre blanc construit par l'empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en persan « lumière du palais ». Celle-ci meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant, alors qu'elle accompagnait son mari pendant une campagne militaire. Elle trouve une première sépulture sur place dans le jardin Zainabad à Burhanpur. La construction du mausolée commence en 1631 et s'achève dans sa plus grande partie en 1648. Son époux, mort le 31 janvier 1666, est inhumé auprès d'elle.

Le Taj Mahal est considéré comme un joyau de l'architecture moghole, un style qui combine des éléments architecturaux des architectures islamique, iranienne, ottomane et indienne.

Il est considéré que l'architecte principal fut Ustad Ahmad Lahauri de Lahore.

Visité par plus de 6 millions de touristes en 2019, c'était le site le plus touristique d'Inde et un des dix monuments les plus visités au monde (en).^[1]

La tombe de Humâyûn est un complexe d'architecture moghole à Delhi, en Inde. Le site se trouve près du Purana Qila à Nizamuddin Est et abrite la tombe de l'empereur Humayun ainsi que de 150 membres de la famille royale, d'où son surnom de nécropole de la dynastie moghole. Outre la sépulture de Humayun, on trouve dans le bâtiment principal les tombes de ses femmes Biga Begum et Hamida Begum ainsi que de Dara Shikoh, son arrière-arrière-petit-fils. Les empereurs moghols Jahandar Shah, Farrukhsiyâr, Rafi-ud-Darajat, Rafi-ud-Daulat et Alamgir II y sont également enterrés.

Première tombe-jardin du sous-continent indien, c'est le premier édifice de cette taille à être construit en grès rouge. Son jardin de style perse est alors inédit en Inde et marque les progrès de l'art moghol, qui atteindra son apogée avec un autre mausolée : le Taj Mahal.

Le complexe a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1993 et a depuis été largement restauré.^[3]

Ruines d'un ancien sultanat musulman. Les complexes Qutb Minar sont des monuments et des bâtiments du Sultanat de Delhi à Mehrauli à Delhi, en Inde. La construction de la "tour de victoire" de Qutub Minar dans le complexe, du nom de la figure religieuse Sufi Saint Khwaja Qutbuddin Bakhtiar Kaki, a été commencé par Qutb-ud-Din Aibak, qui est devenu plus tard le premier sultan de Delhi de la dynastie Mamluk. Il a été poursuivi par son successeur Iltutmish, et finalement achevé beaucoup plus tard par Firoz Shah Tughlaq, un sultan de Delhi de la dynastie Tughlaq en 1368 après JC. La mosquée Qubbat-ul-Islam, plus tard corrompue dans le quwwat-ul Islam, se trouve à côté du Qutb Minar.

De nombreux dirigeants ultérieurs, dont les Tughlaqs, Alauddin Khalji et les Britanniques ont ajouté des structures au complexe. Outre la Mutb Minar et la mosquée Quwwat Ul-Islam, d'autres structures du complexe comprennent la porte alai Darwaza, l'Alai Minar et le pilier en fer. La mosquée Quwwat Ul-Islam a été construite à l'origine à partir des restes de 27 temples hindous et jain plus anciens. Les piliers des temples ont été réutilisés et les images originales se sont plâtrées. À l'intérieur du complexe se trouvent les tombes d'Iltutmish, Alauddin Khalji et Imam Zamin.

Aujourd'hui, la zone adjacente répartie avec une multitude de vieux monuments, dont le tombeau de Balban, a été développé par le Archaeological Survey of India (ASI) en tant que parc archéologique Mehrauli, et Intach a restauré une quarantaine de monuments dans le parc. C'est aussi le lieu du «Festival Qutub» annuel, tenu en novembre-décembre, où des artistes, des musiciens et des danseurs se produisent sur trois jours.^[4]

Musée à Calcutta, Inde. Le Victoria Memorial est un monument massif de l'ère impériale britannique, sis à Calcutta en Inde. Il fut érigé au début du XX e siècle à la mémoire de la Reine Victoria du Royaume-Uni qui s'était attribué également le titre d'impératrice des Indes. C'est désormais une attraction touristique importante de la ville et un musée de peintures et de documents photographiques appartenant à l'époque de l'empire britannique des Indes. Le mémorial est l'œuvre de Sir William Emerson, architecte londonien qui avait déjà énormément construit en Inde depuis une quarantaine d'années.

La commande lui imposait un style Renaissance, mais Emerson était opposé à l'emploi exclusif de styles européens et incorpora des éléments moghols dans la structure de l'édifice. Il s'inspira néanmoins du plan général de celui de l'hôtel de ville de Belfast, inaugurée en 1903, œuvre de son jeune confrère Alfred Brumwell Thomas (1868–1948), dont le mémorial rappelle la silhouette.

Vincent Esch était l'architecte super-intendant, tandis que Lord Redesdale et Sir David Prain conçurent les jardins.

Construit entre 1906 et 1921, le monument de marbre blanc est majestueux. Situé dans la partie méridionale du Maidan, au milieu d'un espace transformé en jardin public. Il est précédé (si l'on vient du nord) par une statue impressionnante de la reine victoria assise sur son trône impérial. Un ange de la victoire en bronze noir, tenant un clairon dans la main fut placé au sommet du dôme du Memorial. Fixé par un roulement à billes, il tourne comme une girouette par vent fort. Contrairement à de nombreux monuments du Raj britannique en Inde, le Victoria Memorial est très bien conservé.^[8]

Somptueux complexe de palais du XVIIIe siècle et musée. Le City Palace de Jaipur, composé notamment des palais Chandra Mahal et Mubarak Mahal, est un complexe situé à Jaipur, capitale de l'état du Rajasthan, en Inde. Les premières constructions ont été faites à l'initiative de Jai Singh II entre 1729 et 1732, époque où les murs extérieurs ont été construits. Des ajouts successifs ont été faits par la suite jusqu'au XX e siècle par divers dirigeants. Situé au nord-est de la ville, il comprend une quantité impressionnante de cours intérieures, de jardins et d'édifices.

Le crédit du complexe est principalement accordé à deux architectes, Vidyadar Bhattacharya, architecte en chef de la cour royale, et Samuel Swinton Jacob (en). Le complexe est le siège du mahârâja de Jaipur (en), tête du clan des Rajputs Kachwaha (en).

Une partie du palais Chandra Mahal est dédiée à un musée, mais la plus grande partie demeure une résidence royale.

Parmi les ouvrages, se trouve le Diwan-i-Khas, lieu des audiences privées des maharadjas. L'édifice expose deux énormes jarres d'argent appelées Gangajelies. Fabriquées par deux orfèvres, sans aucune soudure à partir de 14 000 pièces de monnaie d'argent chacune, chaque Gangajeli pèse 345 kg pour 1,60 m de haut et 4,30 m de circonférence. Elles ont été emportées par le roi Sawâî Jai Singh II lors de son voyage en Angleterre pour le couronnement du roi Edouard VII en 1902. Chaque jarre transportait 4 100 litres d'eau sacrée du Gange, le maharadja très pieux ne pouvant commettre le péché de consommer l'eau anglaise.^[11]

Le Taj Black Mahal, également connu sous le nom de Taj noir, Kaala Taj, ou le deuxième Taj, est un mausolée en marbre noir légendaire qui aurait été prévu pour être construit à travers la rivière Yamuna en face du Taj Mahal à Agra, Uttar Pradesh, Inde. L'empereur moghol Shah Jahan aurait voulu un mausolée pour lui-même similaire à celui de celui qu'il avait construit en mémoire de sa deuxième épouse, Mumtaz Mahal.

Un voyageur français du nom de Jean Baptiste Tavernier qui a visité Agra en 1665 a d'abord mentionné l'idée du Taj noir dans ses écrits fantaisistes. Les écrits de Tavernier mentionnent que Shah Jahan a commencé à construire sa propre tombe de l'autre côté de la rivière mais n'a pas pu le terminer car il a été déposé par son propre fils Aurangzeb. Cependant, de nombreux archéologues modernes croient que cette histoire est le mythe.^[12]

Instruments d'observation astronomique. Le Yantra Mandir est un observatoire astronomique établi à Jaipur au Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde. Il est constitué d’une série d’instruments astronomiques, construits sur ordre du mahârâja Jai Singh II dans sa nouvelle capitale de Jaipur entre 1727 et 1733. Il s’inspire d’un autre observatoire que Jai Singh II avait fait édifier précédemment à Delhi, capitale de l'Empire moghol. Il en fit également bâtir trois autres, à Bénarès, Mathura et Ujjain, mais celui de Jaipur est le plus important.

Cet observatoire a été construit à l’intention du gourou de Jai Sing II, le pandit Jaganath, dans le but d’établir les thèmes astraux et de déterminer les moments les plus propices pour les grands événements (mariages, déplacements…). Il est inscrit depuis 2010 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le nom du site provient de yantra, « instrument », et mandir, « temple », soit le « temple des instruments ». Il aurait été appelé à l’origine Yantra Mantra, mantra signifiant « formule ».^[13]

CHHATRAPATI Shivaji Maharajvastu Sangrahalaya, Nommé à l'origine le Prince de Wales Museum of Western India, est un musée de Bombay qui documente l'histoire de l'Inde de la préhistoire aux temps modernes.

Il a été fondé dans les premières années du XXe siècle par des citoyens importants de Mumbai, avec l'aide du gouvernement, de commémorer la visite de George V, prince de Galles à l'époque. Il est situé au cœur de South Mumbai près de la porte d'entrée de l'Inde. Le musée a été renommé en 1998 après Shivaji, fondateur de l'empire Maratha.

Le bâtiment est construit dans le style indo-saracénique d'architecture, intégrant des éléments d'autres styles d'architecture comme le Mughal, Maratha et Jain. Le bâtiment du musée est entouré d'un jardin de palmiers et de lits de fleurs officiels.

Le musée abrite environ 50 000 expositions d'antécédents d'histoire indienne ainsi que d'objets de terres étrangères, classés principalement en trois sections: art, archéologie et histoire naturelle. Le musée abrite des artefacts de civilisation de la vallée de la vallée de l'Indus et d'autres reliques de l'Inde antique depuis l'époque des Guptas, de la Mauryas, de Chalukyas et de Rashtrakuta.^[14]

Architecture indo-sarrasine avec lumières. Le Palais de Mysore, autrement connu comme le Palais d'Ambavilas est un palais historique et une résidence royale situé à Mysore dans l'état du Karnataka en Inde. C'est la résidence officielle de la dynastie des Wodeyar et le siège du Royaume de Mysore.

Le palais se trouve au centre de Mysore et fait face aux collines de Chamundi vers l'est, d'où l'on peut le contempler. Le terrain sur lequel se dresse aujourd'hui le palais était à l'origine connu sous le nom de puragiri (littéralement, citadelle) et est maintenant connu sous le nom de Vieux Fort.

C'est le premier raja de Mysore, Vijayaraja Wodeyar (1371-1423) qui a fait construire ce premier palais à l'intérieur du Vieux Fort au XIV e siècle. Ce palais en bois a par la suite été démoli et reconstruit plusieurs fois. Le monument actuel a été édifié, après l'incendie en 1896 du Vieux Palais, entre 1897 et 1912 par l'architecte Henry Irwin (en).

Le Palais de Mysore est aujourd'hui l'une des plus célèbres attractions touristiques en Inde, après le Taj Mahal, avec plus de 6 millions de visiteurs annuels.

L'illumination du Palais a lieu le dimanche et tous les jours fériés entre 19 h et 19 h 45 et tous les soirs pendant les dix jours de la fête de Navratri.^[15]

Musée culturel créé en 1814. Le Musée indien est un musée multidisciplinaire de Kolkata. Fondé en 1814 par le botaniste danois Nathaniel Wallich, le Musée indien est l'un des plus anciens musées au monde et le premier grand musée construit en Asie-Pacifique De 1814 à 1878, le musée était hébergé dans les locaux de l'Asiatic Society à Calcutta. En 1878 il fut transféré dans un nouveau bâtiment construit sur Chowringhee Road - l'artère principale de Calcutta - et spécialement conçu pour recevoir ses collections. Il y avait également une catégorie dédiée aux traditions orientales de la ruralité. Ses 60 galeries sont rassemblées en six sections : Art, Archéologie, Anthropologie, Géologie, Zoologie et Botanique. Dans ses collections d'art on peut voir des peintures mogholes, des momies égyptiennes, le stûpa bouddhiste de Bharhut, des cendres du Bouddha, le pilier d'Ashoka, des fossiles d'animaux préhistoriques, diverses antiquités ainsi qu'une collection de météorites.

Le musée dépend du gouvernement central de l'Inde. Le ticket d'entrée au musée est à faible coût pour les indiens tandis que le prix est 25 fois plus élevé pour les étrangers.^[17]

Temple hindou à Madurai, Inde. Le Temple de Mînâkshî est un temple hindou de style dravidien situé à Madurai dans le Tamil Nadu, en Inde. Il est un des chefs-d'œuvre de l'architecture dravidienne et l'un des temples en activité les plus importants de l'Inde. Il est consacré à Mînâkshî, un avatar de la déesse hindoue Pârvatî, l'épouse de Shiva, ainsi qu'à Shiva, sous sa forme Sundareshvara. Il comporte deux sanctuaires, un pour chacun des deux dieux. Il compte parmi les lieux saints de l'Inde les plus fréquentés et attire des pèlerins qui viennent s'y marier ou s'y purifier.

Mînâkshî signifie « aux yeux de poisson ». Le mot est dérivé des mots mina (poisson) et akshi (yeux). Mînâkshî est une des rares déesses hindoues à avoir un temple majeur qui lui soit consacré. De plus, dans la plupart des temples de Shiva, c'est Shiva qui en est le dieu principal.

Il a été construit à l'initiative de Vaishvanâtha et les travaux ont duré de 1560 à 1680, mais la majeure partie s'est déroulée entre 1623 et 1660 à l'initiative de Nayak Tirumalay.

Le temple est au cœur de la ville de Madurai. Il est immense, mais ce n'est cependant pas le plus grand temple de l'Inde, ce privilège restant celui de Srirangam près de Tiruchirappalli, du même style et dans le même État.

Comme les autres temples de style dravidien tardif, il est composé de multiples enceintes. La plus extérieure mesure 254 × 237 m. On traverse ces enceintes par des tours-portails appelées gopuras (ou gopurams) décorés d'un foisonnement de statues. Le temple compte onze gopurams d'une hauteur de 45 à 50 m. Le plus haut est le gopuram sud qui s'élève à 60 m, ce qui en a fit le bâtiment le plus haut d'Asie durant plusieurs siècles. Le temple compte aussi deux vimanas, des tours en forme de pyramide, moins hautes, avec un sommet doré et qui recouvrent et protègent les sanctuaires des deux divinités.

Le temple comporte une profusion de sculptures sur les murs et les gopurams. Il y en aurait 33 000. Le temple était dans la liste des 30 meilleurs candidats pour les Sept Merveilles du Monde moderne.

Le temple est important pour la civilisation tamoule et figure dans sa littérature depuis l'antiquité, bien que sa structure actuelle date de 1623-1655.

Le temple attire 15 000 visiteurs par jour et 25 000 les jours de fête. Le festival annuel de Tirukalyanam en avril-mai dure dix jours et attire 1 million de visiteurs.^[22]

Temples de l'amour. Le groupe de monuments de Khajuraho est un groupe de temples hindous et jain dans le district de Chhatarpur, Madhya Pradesh, en Inde, à environ 175 kilomètres au sud-est de Jhansi. Ils sont un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les temples sont célèbres pour leur symbolisme architectural de style Nagara et moins de 10% de leurs sculptures érotiques.

La plupart des temples de Khajuraho ont été construits entre 885 AD et 1050 annonce par la dynastie de la Chandela. Dossiers historiques Notez que le site du temple Khajuraho comptait 85 temples au 12ème siècle, répartis sur 20 kilomètres carrés. Parmi ceux-ci, seulement environ 25 temples ont survécu, répartis sur six kilomètres carrés. Parmi les temples survivants, le temple Kandariya Mahadeva est décoré avec une profusion de sculptures avec des détails complexes, le symbolisme et l'expressivité de l'art antique de l'art indien.

Lorsque ces monuments ont été construits, les garçons à la place vivaient dans des ermitactes, en étant Brahmcharis (Bachelor) jusqu'à ce qu'ils atteignaient la virilité et ces sculptures les ont aidés à se familiariser sur le rôle du «propriétaire». Le groupe de temples de Khajuraho a été construit ensemble mais s'est consacré à deux religions, hindouisme et jaïnisme, suggérant une tradition d'acceptation et de respect de diverses vues religieuses entre les hindous et les Jains dans la région.^[23]

Oberon Mall est un centre commercial situé dans la ville indienne de Kochi. Le centre commercial a été ouvert officiellement le 2 mars 2009, bien qu'il ait été lancé en 2008. Le coût de construction du centre commercial est d'environ 1 milliard de livres sterling. Il est construit sur une superficie de 350 000 pieds carrés sur cinq étages de magasins. Il a également des espaces de bureau et couvre des terrains allant jusqu'à 6 acres.

Oberon Mall a été développé et promu par le groupe Oberon d'entreprises, en Inde. Le centre commercial est l'une des avenues de magasinage les plus fréquentées pour la ville de Kochi.

Wild Fish, un magasin de fruits de mer de classe mondiale d'Abad Food Services, qui propose des fruits de mer vivants, frais et surgelés, a ouvert son magasin à Oberon Mall. Un incendie a éclaté au Oberon Mall en mai 2017, mais aucun dommage grave n'a été signalé.^[24]

Le lac Kankaria est le deuxième plus grand lac d'Ahmedabad, Gujarat, en Inde. Il est situé dans la partie sud-est de la ville, dans la région de Maninagar. Il a été achevé en 1451 sous le règne du sultan Qutb-ud-din Ahmad Shah II, bien que son origine soit parfois placée dans la période Chaulukya. Un bord du lac est développé autour de lui, qui a de nombreuses attractions publiques telles qu'un zoo, un train jouet, une ville pour enfants, une balade en ballon attaché, des promenades en eau, un parc aquatique, des stands de nourriture et des installations de divertissement. Le bord du lac a été remanié en 2007-2008. Kankaria Carnival est un festival d'une semaine qui s'est tenu ici la dernière semaine de décembre. De nombreuses activités culturelles, artistiques et sociales sont organisées pendant le carnaval.^[31]

Lac en Inde. Le lac Pichola est un lac d'eau douce artificiel, situé au sud de la ville indienne d'Udaipur dans l'état du Rajasthan. Il a été créé en 1362 à proximité du village Picholi qui lui a donné son nom. C'est un des lacs construit autour d'Udaipur par la construction de barrages pour irriguer les cultures environnantes et disposer d'eau potable. Deux îles, Jag Niwas et Jag Mandir situés sur le lac portent plusieurs palais transformés maintenant en hôtels de luxe.

Le lac comporte quatre îles :

• Jag Niwas, où est construit le palais du Lake Palace transformé aujourd'hui en hôtel de luxe.
• Jag Mandir, avec le palais du même nom.
• Mohan Mandir (dans l'angle nord-est du lac avec un palais construit par Jagat Singh entre 1628 et 1652).
• Arsi Vilas, petite île qui était un dépôt de munitions, mais avec aussi un petit palais où les Maharanas d'Udaipur assistaient aux couchers du soleil. C'est aujourd'hui un abri pour un grand nombre d'oiseaux tel que des canards, foulques, aigrettes, sternes, les cormorans et martins-pêcheurs.

Le lac est relié aux autres lacs voisins de Saroop Sagar Lake et Fateh Sagar Lake (en).^[32]

Des temples historiques sculptés comme des chars. Les cinq Ratha — Yudhishthira, Bhima, Arjuna, Draupadi et Nakula-Sahadeva — sont des monuments monolithiques de tailles et de formes différentes excavés dans un seul bloc de roche d'une petite colline, descendant en pente douce vers le sud, au sud du village de Mahabalipuram au Tamil Nadu en Inde.

Le terme ratha est incorrectement utilisé ici car il signifie « chariot » (voir Puri), comme ceux utilisés dans les processions. Les Rathas de Mahâbalipuram n'ont pas de roue, contrairement au temple de Surya de Konarak qui est en forme de chariot avec des roues, tiré par des chevaux sculptés.

Le Dharmaraja a été dégagé à partir de la partie la plus haute de la colline, puis suivent par ordre décroissant de taille, le Bhima, l'Arjuna et le Draupadi.

Le Sahadeva a été excavé d'une roche un peu plus grande placée à l'ouest de Draupadi. Juste devant le Draupadi, deux autres roches plus petites ont été sculptées en forme d'éléphant et de lion, le véhicule de Durga. Derrière le Draupadi et l'Arjuna, qui se tiennent sur une plate-forme commune, se trouve un Nandin, le taureau, blanc véhicule de Shiva.

Ces Rathas reprennent les formes de temples existant à l'époque de leur excavation et qui étaient faits de matériaux périssables (bois, briques, pierres, mortier).

Avec l'ensemble du groupe des monuments de Mahabalipuram (en), le site a été classé comme un site du patrimoine mondial de l'UNESCO.^[33]

Devaraja Market est un marché situé à Mysuru. On peut acheter des fleurs, des fruits et choisir parmi des tas coniques de poudre de kumkum colorée. Les épices, les produits de bois de santal, les saris en soie, les huiles essentielles et l'encens sont également disponibles à l'achat. Le marché est sur Sayaji Rao Road. En 2017, 1 122 magasins sur le marché employaient plus de 3 000 personnes et recevant 8 000 à 10 000 visiteurs chaque jour. C'est une attraction touristique et un endroit populaire pour prendre des photos.

Le marché a été construit en 1886. Il s'agissait initialement d'un marché hebdomadaire. Le marché a été construit au-dessus du canal Dewan Poornaiah qui a fourni de l'eau potable au palais de Mysore. Il a été nommé en 1925 après Dodda Devaraja Wadeyar. Il est également connu sous le nom de Dodda Market.

Sa zone s'étend sur 3,67 acres. Le marché est délimité par une structure avec des chevrons en bois et des murs de maçonnerie en pierre qui font face à la rue sur les quatre côtés. Le North Gate est sur Devantri Road. Le marché est délimité par Sayaji Rao Road du côté est. La porte sud fait face à la tour de l'horloge Dufferin. À l'intérieur du marché, il y a des zones ouvertes où les vendeurs peuvent vendre leurs marchandises. Les magasins intérieurs sont disposés dans trois allées qui traversent tout le marché.

Au fil des ans, Devaraja Market a également vu des incendies et d'autres catastrophes. 150 magasins ont été détruits par le feu en 1981, 175 en 1990 et 30 en 1999. En août 2016, la porte d'entrée nord s'est effondrée en raison de la faiblesse structurelle. Il y a eu des discussions sur la démolition du marché en raison de l'état de délabrement.^[36]

VGP Universal Kingdom est un parc d'attractions situé sur East Coast Road à Chennai, Tamil Nadu, Inde. Le parc offrant de petites manèges au début de son histoire est devenu un parc d'attractions à part entière en 1997. VGP Universal Kingdom, réparti sur 44 acres verdoyants offre plusieurs trajets amusants et d'aventure pour les enfants, les jeunes et les adultes, y compris des attractions telles que la nôtre Own Statue Man, Tamil Nadu's First Snow Park, Tenting Zoo, Beach Live Shows, Paneer Fort, un complexe d'eau massif et plus encore. VGP 2000 Millennium Tower, Water Cascades, Paneer Fort et Statueman sont quelques-unes des principales attractions. Le parc appartient au groupe de sociétés VGP fondé par V. G. Panneerdas et V.G.Ravidas est son directeur général. La nourriture et les boissons sont disponibles dans le parc.^[38]

Le jardin botanique du gouvernement est un jardin botanique à Udhagamandalam, près de Coimbatore, dans l'État du Tamil Nadu, en Inde, en 1848. Les jardins, divisés en plusieurs sections, couvrent une zone d'environ 55 acres et se trouvent sur les pentes inférieures de Doddabetta Peak. Le jardin a une disposition en terrasses. Il est maintenu par le Département d'horticulture du Tamil Nadu.

Il monte les pentes de la colline à une altitude de 2250–2500 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. Le jardin bénéficie d'un climat tempéré, avec une pluviométrie moyenne de 140 cm, dont la plupart sont reçues pendant la mousson du sud-ouest, avec des nuits glaciales de novembre à février. Les températures maximales et minimales sont respectivement de 28 ° C et 0 ° C.^[40]

La Pénitence d'Arjuna ou la Descente du Gange, son autre désignation, est un monument situé à Mahabalipuram, près de la Côte de Coromandel sur le Golfe du Bengale. Le site fait partie du district de Kanchipuram de l'état du Tamil Nadu, en Inde.

Mesurant presque 30 m de long pour 13 m de haut, il s'agit d'un bas-relief géant à ciel ouvert sculpté sur deux blocs rocheux séparés par une faille.

Le monument fait partie du groupe des monuments de Mahabalipuram (en) qui ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial par l'UNESCO depuis 1984 et sous la responsabilité, en tant que monument protégé, de l'ASI Archaeological Survey of India.

La légende représentée par le bas-relief est interprétée de deux façons contradictoires :

• la pénitence d'Arjuna
• l'histoire de la descente du fleuve sacré, le Gange, vers la terre depuis les cieux sous la conduite de Bhagiratha, tel que décrit dans le Panchatantra.

L'attribution de ce relief à un épisode du Ramayana ou du Mahabaratha fait encore débat et est très souvent sujet à polémique dans les milieux universitaires. Le thème de la pénitence relié au Gange illustré dans ce rocher, pourrait en effet être une double narration simultanée des histoires d'Arjuna, de celle de Bhagiratha ou même une triple narration, ces personnages mythiques personnifiant en fin de compte le roi Narasimha Varman lui-même et le fleuve étant comparé à la dynastie Pallava, tous deux "descendant" de Vishnou.^[42]

Les grottes Udayagiri et Khandagiri, anciennement appelées grottes de Kattaka ou Cuttack, sont en partie des grottes en partie naturelles et en partie artificielles d'importance archéologique, historique et religieuse près de la ville de Bhubaneswar à Odisha, en Inde. Les grottes sont situées sur deux collines adjacentes, Udayagiri et Khandagiri mentionnées sous le nom de Kumari Parvata dans l'inscription de Hathimpha. Ils ont un certain nombre de grottes finement et savamment sculptées construites au 1er siècle avant notre ère. On pense que la plupart de ces grottes ont été sculptées comme blocs résidentiels pour les moines Jaina sous le règne du roi Kharavella. Udayagiri signifie "Sunrise Hill" et a 18 grottes tandis que Khandagiri a 15 grottes.

Les grottes d'Udayagiri et de Khandagiri, appelées Lena ou Leṇa dans les inscriptions, ont été creusées principalement sous le règne de Kharavela pour la demeure des ascètes de Jaina. Le plus important de ce groupe est Ranigumpha à Udayagiri qui est un monastère à double étage. D'autres grottes importantes incluent Hathi Gumpha, Aanta Gumpha, Ganesha Gumpha, Jaya Vijaya Gumpha, Mangapuri Gumpha, Bagha / Byaghra / Vyaghra Gumpha et Sarpa Gumpha.

L'Archaeological Survey of India a énuméré les grottes Udayagiri et Khandagiri dans la liste du patrimoine indien "doit voir".^[47]

Ramgarhia Bunga ou Burj est le complexe de chenges en pierre rouge à trois étages situé près du bord sud-est du Temple d'or, Amritsar. Les deux tours High de style Minaret Ramgarhia Bunga sont visibles de la passerelle Parikrama autour du Harmandir Sahib Sarovar. Il s'agit d'une structure pré-Ranjit Singh construite par le guerrier sikh et le chef de Ramgarhia MISL Jassa Singh Ramgarhia à la fin du XVIIIe siècle, après la destruction et la profanation de 1762 du Temple Saint Sikh et du site par les forces musulmanes d'Afghan dirigées par Ahmed Shah Abdali. L'infrastructure liée aux chiens de guets de Bunga a été construite pour stationner les sentinelles pour surveiller toute attaque surprise, les soldats de la maison pour aider à fortifier la zone et pour protéger le complexe sacré contre la profanation.

Le Ramgarhia bunga abrite la dalle de granit de Takht-e-Taus du fort rouge sur lequel, selon la tradition orale, tous les empereurs moghols ont été couronnés à Delhi. Cette dalle a été saisie par les Sikhs de Delhi, lors d'une attaque contre les armées moghol, et ramenée à Amritsar comme symbole que l'Empire moghol se terminera par l'élimination de leur pierre de couronnement.^[48]

Les églises et les couvents de Goa sont le nom donné par l'UNESCO à un ensemble de monuments religieux situés à Goa Velha, dans l'État de Goa, en Inde, qui a été déclaré site du patrimoine mondial en 1986.

Goa était la capitale de l'Inde portugaise et de l'Asie et un centre d'évangélisation du XVIe siècle. Les justifications de l'inclusion de monuments religieux à Goa dans la liste du patrimoine mondial sont: 1) l'influence des monuments dans la diffusion des formes d'art occidentales - les styles de manuéline, maniériste et baroque - dans toute l'Asie où des missions catholiques ont été établies; 2) La valeur de l'ensemble des monuments de Goa comme un exemple exceptionnel qui illustre le travail d'évangélisation et 3) la valeur spécifique de la présence dans la basilique de Bom Jésus de la tombe de Francisco Xavier, qui illustre un événement mondial majeur: le Influence de la religion catholique en Asie à l'ère moderne.^[49]

Le planétarium Indira Gandhi, également connu sous le nom de Patna Planetarium, est situé dans le complexe scientifique de Patna Indira Gandhi. Le planétarium a été construit par le Conseil du Bihar sur les sciences et la technologie à un coût total d'environ 110 millions de livres sterling. Il a été conceptualisé en 1989 par le ministre Bihar en chef Shri Satyendra Narain Sinha avec la construction commençant la même année et a ouvert ses nom au public à partir du 1er avril 1993. Il est nommé d'après leader national du Congrès national indien et ancien Premier ministre Indira Gandhi.

Le planétarium Indira Gandhi est l'un des plus grands planétariums d'Asie. Il attire de nombreux touristes nationaux et étrangers. Le planétarium a des spectacles de films réguliers sur des sujets liés à l'astronomie. Il possède également des expositions, qui attirent de nombreux visiteurs.

La planétarium utilise la projection opto-mécanique traditionnelle du film de celluloïde.^[50]