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Besançon : Que faire et que voir

Découvrez 20 attractions, lieux intéressants et activités insolites à Besançon (France). Ne manquez pas les sites incontournables, parmi lesquels : Citadelle de Besançon, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon et Église évangélique missionnaire de Besançon. D'autres attractions populaires à voir incluent : Synagogue de Besançon.

Vous trouverez ci-dessous la liste des lieux les plus étonnants à visiter.

Citadelle de Besançon

Forteresse et musée du 17e siècle
wikipedia / Zairon / CC BY-SA 4.0

Forteresse et musée du 17e siècle. La Citadelle de Besançon est une place forte surplombant la ville de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle constitue un des chefs-d'œuvre de Sébastien Le Prestre de Vauban, ingénieur militaire du roi Louis XIV. Son site est classé en 1924, puis l'édifice est classé au titre des monuments historiques par trois arrêtés de 1942 et 1944, et inscrit depuis le 7 juillet 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au sein des Fortifications de Vauban regroupant douze sites représentatifs du génie architectural de Vauban.

La première pierre de la Citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est une possession de la Couronne d'Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement Besançon et sa région au royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l'Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction.

La Citadelle de Besançon est aujourd'hui le symbole de la ville et un haut-lieu du tourisme de Bourgogne-Franche-Comté, troisième monument payant de la région quant à la fréquentation avec chaque année de 200 000 à 300 000 visiteurs. En plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, il abrite trois musées labellisés Musées de France : le Musée de la Résistance et de la Déportation, le Musée comtois et le Muséum qui est réparti selon cinq espaces : le Jardin zoologique, l'Aquarium, l'Insectarium, le Noctarium et le Naturalium. Des espaces de restauration et une boutique sont présents sur le site.[1]

Adresse: 99 rue des Fusillés de la Résistance, 25000 Besançon (Centre - Chapelle des Buis)

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Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon

Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon
wikipedia / Wikipedro / CC BY-SA 4.0

Aussi connu sous le nom de: Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon

Le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon est un musée municipal situé sur la place de la Révolution à Besançon dans l'ancienne halle aux grains de la ville, conçue par l'architecte Pierre Marnotte. Créé en 1694, soit près d’un siècle avant le musée du Louvre, c'est le plus ancien et l'un des plus importants musées de France.

Réaménagé de 1967 à 1970 par Louis Miquel, élève de Le Corbusier, le musée fait à nouveau l'objet d'une rénovation totale et d'un agrandissement à partir d'octobre 2015. Trois ans plus tard, le musée entièrement rénové est inauguré le 16 novembre 2018 en présence du président de la République Emmanuel Macron, du ministre de la culture Franck Riester et du maire Jean-Louis Fousseret. La fréquentation est alors en hausse avec 105 459 visiteurs comptabilisés à la fin de l'année 2019.[2]

Adresse: 1 Place de la Revolution, 25000 Besançon (Centre - Chapelle des Buis)

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Église évangélique missionnaire de Besançon

Église évangélique missionnaire de Besançon
wikipedia / Edgeurged / CC BY-SA 3.0

L'Église évangélique missionnaire de Besançon est une église évangélique fondée en France en 1963 par Aldo Benzi à Besançon, et principalement connue pour son activité missionnaire. L'Église, d'obédience principalement pentecôtiste et mennonite, entretient des rapports avec la Fédération protestante de France, bien que de nombreuses controverses et polémiques sur ses méthodes de financement et de culte l'aient parfois désignée comme une secte. Alors que deux rapports de commissions parlementaires et plusieurs associations considèrent le mouvement comme tel, les milieux protestants et universitaires l'analysent comme un groupe religieux classique bien que plus fervent.

Dès sa fondation elle suscite l'intérêt des fidèles comme des hommes d'Église, et son influence croît ainsi rapidement jusque dans les années 1980, l'Église s'installant dans de nombreuses villes en France et rassemblant entre 2 000 et 4 000 membres en 2005 dont 600 à Besançon, bien que l'on note une stabilisation de ce succès à partir des années 1990. Mais une affaire de mœurs éclate en 2005, éclaboussant le mouvement et ses dirigeants et mettant fin à son activité globale avec une division des temples et un brutal déclin du nombre de fidèles à partir de 2006. Néanmoins, l'Église évangélique de Besançon et bon nombre d'autres en France sont encore en activité, bien qu'aujourd'hui elles ne soient plus liées les unes aux autres et que quasiment toutes n'aient plus la même importance que jadis.

Depuis sa création, l'Église a été connue sous différentes appellations : La Mission à sa création; Église évangélique de Pentecôte de Besançon ou Mission de Pentecôte de Besançon puis Pentecôte de Besançon en 1999 (appellation non officielle) et Église évangélique missionnaire de Besançon, actuellement, selon le site officiel du groupe. La fédération que le mouvement a créée pour regrouper jadis ses églises a elle aussi eu plusieurs noms : d'abord Fédération des Églises du Plein Évangile, Fédération des Églises de la Mission en 1989 et Fédération Évangélique Missionnaire en 1992 jusqu'à sa dissolution en 2006.[3]

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Synagogue de Besançon

Synagogue de Besançon
wikipedia / Chabe01 / CC BY-SA 4.0

La synagogue de Besançon, plus rarement dénommée temple israélite de Besançon, est le principal lieu de culte juif de la ville française de Besançon, situé 23, quai de Strasbourg, dans le quartier de Battant. Elle succède à une précédente synagogue, construite en 1830 au 19 rue de la Madeleine par Pierre Marnotte, devenue trop étroite pour accueillir l'ensemble de la communauté, qui était en pleine croissance dans les années 1860. La construction du bâtiment, dessiné par Pierre Marnotte, dure de 1867 à 1870 mais la synagogue fut inaugurée le 18 novembre 1869. C'est un chef-d’œuvre de style hispano-mauresque, inspiré par la mosquée de Cordoue et par l'Alhambra de Grenade. Elle est le principal site de réunion des Juifs de la ville. Si le lieu de culte a été transformé en magasin à fourrage par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, le bâtiment n'a connu aucun changement significatif quant à son affectation et son architecture.

Le plan, les décors et le mobilier font de cet édifice l'un des plus originaux de la ville. Outre son style atypique, on note la présence remarquable de minarets, de vitraux, d'une sculpture des tables de la Loi, d'un orgue, ainsi que d'une arche sainte (ou heikhal), particuliers dans leur raffinement ou leur réalisation. La synagogue est toujours active, et ouverte au public notamment lors des journées européennes du patrimoine. Le service religieux maintient les traditions du rite séfarade, bien qu'hommes et femmes ne soient plus séparés. Les offices traditionnels n'attirent cependant pas plus de trente fidèles, et les grandes fêtes comme la Pâque et le Nouvel an moins d'une centaine, alors que la synagogue peut accueillir deux cent seize fidèles. L'édifice constitue le siège du consistoire de Besançon. Les personnalités juives de la ville ont toutes été liées à la synagogue, non seulement les rabbins tels Paul Haguenauer, mort en déportation, ou René Gutman, mais aussi les Veil-Picard et les autres grandes familles juives de la ville. Avec le cimetière israélite, la synagogue témoigne de l'importance de la communauté juive bisontine.[4]

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Cimetière des Champs Bruley

Cimetière à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-Planoise / CC BY-SA 4.0

Cimetière à Besançon, France. Le cimetière des Champs Bruley, également qualifié de protestant et réformé, rue de Chalezeule, est un cimetière municipal de Besançon, situé à l'intersection des quartiers Chaprais, Bregille, Clairs-Soleils et Vaîtes.[5]

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Cimetière juif de Besançon

Cimetière juif de Besançon
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Le cimetière juif ou cimetière israélite de Besançon est un cimetière dédié aux Juifs situé dans la ville de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'un des deux seuls sites entièrement consacrés à l'inhumation de la communauté juive dans la région, et l'un des rares de France pour une ville de cette taille. Il fait suite à un autre cimetière bien plus ancien situé auparavant dans le lieu-dit de Calmoutier, mais qui fut vendu par la Municipalité au XVe siècle et probablement détruit à la suite de l'expulsion des Juifs de la ville.

Lorsque la communauté est de nouveau autorisée à revenir dans la capitale comtoise après la Révolution française, elle y fonde l'actuel cimetière. Il fut acquis à la fin du XVIIIe siècle par deux notables, et agrandi en 1839; puis un projet comprenant la création d'un logement de gardien a été envisagé en 1887, mais il ne verra finalement jamais le jour. Le cimetière dans sa forme actuelle date donc de la fin du XIXe siècle et n'a subi depuis lors aucun changement significatif. On note cependant au XXe siècle l'édification d'un monument aux morts pour les Juifs de la Première Guerre mondiale, ainsi que la dégradation de quelques tombes lors de l'occupation allemande.

Le cimetière, libre d'accès, accueille encore de nos jours les dépouilles de Juifs souhaitant y être enterrés. On peut notamment y admirer des caveaux monumentaux dont une pyramide haute de sept mètres, un mausolée de marbre et bronze ainsi que divers autres éléments notables mais dans une moindre mesure. Plusieurs personnalités de la ville sont inhumées sur le site, dont des membres de la famille Veil-Picard, Lippman ou encore Weil.[6]

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Cathédrale Saint-Jean de Besançon

Cathédrale Saint-Jean de Besançon
wikipedia / Arnaud 25 / CC BY-SA 3.0

La cathédrale Saint-Jean de Besançon, aussi appelée cathédrale Saint-Jean Saint-Étienne de Besançon, est une église, basilique et cathédrale carolingienne franc-comtoise à Besançon, construite dès le III e siècle puis reconstruite plusieurs fois, notamment au IXe siècle et au XIe siècle; elle comprend des parties romanes, gothiques et baroques. L'édifice est l'un des rares en France à comprendre deux chœurs opposés; il recèle une trentaine de tableaux classés aux monuments historiques, une horloge astronomique considérée comme un chef-d'œuvre du genre, ainsi que « la Rose de Saint-Jean », un autel circulaire datant du XIe siècle et entièrement réalisé dans du marbre blanc.

Sa légitimité même de siège diocésain fut maintes fois remise en cause, notamment par le proche chapitre de Saint-Étienne, mais le pape franc-comtois Calixte II rétablit ce droit à cette église, considérée comme la « maison-mère ». De nombreuses personnalités furent enterrées au sein du bâtiment, notamment des comtes de Bourgogne mais aussi des archevêques de la ville.

La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1875.[7]

Adresse: 10 rue de la Convention, 25000 Besançon (Centre - Chapelle des Buis)

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Square Castan

Site historique à Besançon, France
wikipedia / Arnaud 25 / CC BY-SA 3.0

Site historique à Besançon, France. Le square Castan est un ensemble de vestiges archéologiques du centre historique de Besançon. Il est situé dans le quartier Saint-Jean, rue de la Convention.[8]

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Fort de Planoise

Fort de Planoise
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Le fort de Planoise, appelé brièvement le fort Moncey, est un ensemble de fortifications militaires bisontines de type Séré de Rivières dont l'ouvrage le plus important est le fort principal situé au centre d'un véritable môle, regroupant plusieurs abris, des chemins de traverses ainsi que quatre grandes batteries annexes utilisées pour le stockage de poudre, le casernement et l'usage de mortiers. L'ensemble fortifié fut bâti à Besançon, en France, entre 1877 et 1892 dans le but de protéger le pont d'Avanne-Aveney interdisant les routes de Dijon et de Lyon, plusieurs voies ferrées capitales ainsi que pour soutenir de nombreuses batteries de la ville.

Dans leur architecture, les ouvrages du fort ne comprennent pas globalement d'éléments particulièrement techniques ou technologiques avancés pour l'époque. On note cependant une spécificité concernant la façade du front de gorge, ainsi que la présence d'une batterie unique en son genre car elle fut réalisée en fonction du mortier 200 mm de Bange MIe 1880 et MIe 1881. Aussi, le grand nombre d'ouvrages qui composent la place sur près de dix hectares rendent le site de Planoise particulier, car il est en effet le plus grand complexe militaire de Besançon intra-muros, et le second de l'agglomération après le môle défensif de Montfaucon.

Malgré sa position stratégique primordiale, le fort de Planoise ne fut pas utilisé lors de conflits, comme pendant la Première ou la Seconde Guerre mondiale à l'instar d'autres édifices militaires importants. Entre 1976 et 2013, le fort était utilisé par le Mouvement Emmaüs de Besançon comme lieu de vente. Sa visite est de ce fait soumise à autorisation, bien que les nombreuses batteries et ouvrages annexes soient libres d'accès. Les alentours de l'édifice ainsi que toute la colline sont un lieu de promenade et de pique-nique privilégié pour les Bisontins à la recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise, ainsi qu'une piste prisée pour l'exercice du parapente.[9]

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Horloge astronomique de Besançon

Horloge astronomique de Besançon
wikipedia / Arnaud 25 / CC BY-SA 3.0

L'Horloge astronomique de la cathédrale Saint-Jean de Besançon est une horloge astronomique considérée comme un chef-d'œuvre du genre, construite par Auguste-Lucien Vérité au XIX e siècle. Elle fait suite à l'horloge astronomique de Constant Flavien Bernardin, construite vers 1850-1855, au fonctionnement compliqué et défectueux, disparue vers 1860.[10]

Adresse: Rue du Chapitre, 25000 Besançon (Centre - Chapelle des Buis)

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Église Saint-François-d'Assise de Besançon

Église catholique à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Église catholique à Besançon, France. L’église Saint-François d’Assise est un lieu de culte chrétien bâti au cours du XX e siècle dans le quartier de Planoise, à Besançon.[11]

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Basilique Saint-Ferjeux

Église catholique à Besançon, France
wikipedia / Author / Public Domain

Église catholique à Besançon, France. La basilique Saint-Ferjeux de Besançon est une basilique de style éclectique romano-byzantin située dans le quartier de Saint-Ferjeux à Besançon. Elle a été construite sous les saints patronages de saint Ferjeux et saint Ferréol. Celle exalte à la fois leur lignée spirituelle, mais aussi les grands saints qui ont vécu en Franche-Comté.

La basilique fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 27 octobre 2006.[12]

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Église Sainte-Madeleine de Besançon

Église Sainte-Madeleine de Besançon
wikipedia / Author / Public Domain

L’église Sainte-Madeleine est une église-halle de style classique du XVIII e siècle, du quartier Battant de Besançon, dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est reconstruite, entre 1746 à 1766, par l'architecte bisontin Nicolas Nicole, et dédiée à Marie de Magdala. Cette église de l'unité pastorale Saint-Étienne, est classée aux monuments historiques depuis 1930, et abrite un orgue classé aux monuments historiques, ainsi qu'un musée de la vie passée du quartier de Battant.

Les Bisontins l'appellent de préférence église de la Madeleine.[13]

Adresse: 6 rue de la Madeleine, 25000 Besançon (Battant)

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Jardin botanique de Besançon

Jardin botanique de Besançon
wikipedia / Arnaud 25 / CC BY-SA 3.0

Le jardin botanique de Besançon est un jardin botanique municipal de Besançon et de l'université de Franche-Comté créé en 1957. Labellisé « Jardins botaniques de France et des pays francophones » il est riche d'environ 5 000 espèces de plantes botaniques réparties sur 1 hectare dans des milieux reconstitués représentatifs de la Franche-Comté et du monde entier.[14]

Adresse: Rampe de Montrapon, 25000 Besançon (Battant)

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Lunettes de Trois-Châtels et de Tousey

Lunettes de Trois-Châtels et de Tousey
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Les lunettes de Trois-Châtels et de Tousey, sont des ouvrages fortifiés situés à Besançon en région Bourgogne Franche-Comté. Il s'agit de deux lunettes militaires construites à la fin du XVIIIe siècle afin d'appuyer le front de la citadelle de Vauban, et de la protéger contre les attaques de revers sur le front arrière. La position qu’elles occupent fut historiquement stratégique notamment lors de l'affrontement franco-espagnol de 1674, puis lorsque Vauban s'y intéressa pour améliorer la défense de la citadelle. Mais ce n'est qu'au début des années 1790 que les deux ouvrages voient le jour, avant d'être reconstruits durant la Restauration car jugés bien trop vétustes. Ils furent utilisés lors de la Seconde Guerre mondiale notamment par les Alliés venus libérer la ville, avant de sombrer peu à peu dans l'abandon à l'instar de nombreux édifices de ce type. Néanmoins, Trois-Châtels et Tousey sont sauvées par un propriétaire privé qui les rachète, restaure Tousey et cède Trois-Châtels à un autre particulier.[15]

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Batterie du Rosemont

Point de vue à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Point de vue à Besançon, France. La batterie du Rosemont, ou improprement fort de Rosemont sur la carte IGN, est un édifice militaire du XIXe siècle situé sur la colline éponyme, dans la ville française de Besançon. Il s'agit d'une batterie de six pièces érigée à la hâte durant la guerre franco-allemande de 1870 afin de soutenir les positions de Planoise et de Chaudanne. Mais cette guerre ne toucha pas la ville, et par la suite, la batterie ne fut jamais utilisée à des fins militaires même durant la seconde guerre mondiale.

La batterie sera baptisée fort Verne, du nom d'un général de la Révolution né à Saint-Vit et mort sur le champ de bataille en 1796 lors de la bataille du pont d'Arcole.

Comme de nombreux autres ouvrages de ce type elle fut démilitarisée, subissant alors les outrages du temps. Dans les années 2000, grâce au pâturage estival d'un troupeau de chèvres, les restes de l'unique bâtiment et du magasin à poudre ont été dégagés de la végétation, mais leurs visites sont désormais impossibles car leurs accès sont maintenant interdits afin de prévenir le vandalisme. Il s'agit d'une des plus petites structures fortifiées de la ville avec les lunettes de Trois-Châtels et de Tousey.[16]

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Fort de Beauregard

Monument culturel à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-planoise

Monument culturel à Besançon, France. Le fort de Beauregard est une fortification située à Besançon construite de 1791 à 1870. Érigé au sommet d'une butte secondaire du mont de Brégille connue sous les noms de Mandelier, puis Beauregard, l’emplacement avait une importance stratégique, notamment à partir du siège de Besançon, en 1674, qui opposa le royaume de France aux Provinces-Unies et à la monarchie catholique espagnole. Un ouvrage fut construit à la fin du XVIIIe siècle, mais il fallut attendre 1814 et les événements de la campagne de France pour que les stratèges militaires, le général Marulaz en tête, prennent réellement en main l'édification d'un véritable fort. Dès sa construction, le bâtiment avait la particularité d'intégrer un système polygonal, ce qui faisait de lui le premier, ou l'un des premiers, de ce type en France. Sa principale mission était l'appui du fort de Bregille, alors magasin central de la ville, et la défense des lignes orientales du centre historique de Besançon.

Après de nombreuses modifications, le fort de Beauregard est définitivement achevé en 1870, alors qu'éclate la guerre franco-prussienne. Mais la capitale comtoise ne fait l'objet que d'un blocus; ensuite l'ouvrage ne sert pas non plus lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. À l'image de nombreux autres forts de la ville, Beauregard, désormais obsolète, est peu à peu abandonné. C'est ainsi que de nombreux éléments architecturaux sont dégradés, par l'usure du temps. Récemment, la ville de Besançon, devenue propriétaire du site, a réhabilité le site du fort en y aménageant un square, offrant un panorama sur la vieille ville et un lieu de convivialité aux Bregillots et aux Bisontins.[17]

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Notre-Dame de la Libération

Église catholique à Thise, France
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Église catholique à Thise, France. Notre-Dame de la Libération est une église catholique et un site de mémoire édifié sur le mont des Buis à l'intérieur des fossés d'un ancien fort qui domine, à près de 500 mètres d'altitude, la ville de Besançon. Originellement ce site militaire, construit durant le conflit franco-prussien de 1870, devait renforcer les défenses de la capitale comtoise mais, comme de nombreux autres édifices bisontins de ce type, il était devenu obsolète et laissé à l'abandon.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'archevêque Mgr Maurice-Louis Dubourg fit édifier un lieu de commémoration et de mémoire comme il se l'était promis si la ville n'était pas ravagée par les bombardements. Le site du fort des Buis-est fut choisi à cet effet. Une crypte surmontée d'une statue de la vierge Marie y fut consacrée en grande pompe en 1949. Les noms des 5 500 diocésains, civils et militaires, morts pendant la Seconde Guerre mondiale figurent, sans distinction de religions, sur des plaques commémoratives tapissant les murs intérieurs de l'édifice.

En 2011, la crypte étant devenue vétuste et jugée dans un état préoccupant, une réhabilitation totale est entreprise, redonnant toute sa splendeur à l'édifice. Aujourd'hui cette église, une des plus petites de la ville mais paradoxalement une des plus connues, accueille de nombreuses cérémonies et commémorations, en plus des prières quotidiennes des fidèles. Aussi, beaucoup de visiteurs sont attirés par ce haut lieu de devoir de mémoire, et par son panorama exceptionnel sur la ville de Besançon et ses environs.[18]

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Fort de Bregille

Site historique à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-planoise / CC BY-SA 3.0

Site historique à Besançon, France. Le fort de Bregille, ou fort Bregille, est une fortification militaire située à 446 mètres d'altitude au sommet de la colline de Bregille, à Besançon. Construit de 1820 à 1832, ce fort occupe un site stratégique du quartier de Bregille surplombant et protégeant, avec le fort Beauregard, la vieille ville de Besançon auparavant vulnérable. Il remplace un ouvrage militaire en terre établi à la fin du XVIII e siècle, et jugé obsolète notamment à cause de sa prise par l'ennemi en 1814.

Quasiment inutilisé militairement de sa création à nos jours, excepté à une occasion durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice accueille aujourd'hui une fourrière animale pour la SPA et pour la police municipale. Bien que l'accès au fort de Bregille soit strictement interdit aux visiteurs, ses alentours restent un lieu de promenade privilégié pour les Bisontins à la recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise.[19]

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Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Besançon

Église à Besançon, France
wikipedia / Toufik-de-Planoise / CC BY-SA 3.0

Église à Besançon, France. L'église Sainte-Jeanne-d'Arc est une église catholique située dans le quartier de Bregille, à Besançon.[20]

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Plus d'idées pour savoir où aller et quoi voir

Citations et références