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Lhassa : Que faire et que voir

Découvrez 15 attractions, lieux intéressants et activités insolites à Lhassa (Chine). Ne manquez pas les sites incontournables, parmi lesquels : Palais du Potala, Temple de Jokhang et Monastère de Séra. D'autres attractions populaires à voir incluent : Monastère de Drepung.

Vous trouverez ci-dessous la liste des lieux les plus étonnants à visiter.

Palais du Potala

Palais à Lhassa, Chine
Dreamstime.com / Hungchungchih / RF

Aussi connu sous le nom de: 布达拉宫

Célèbre retraite royale du 17ème siècle. Le palais du Potala, aussi appelé Potala, à Lhassa, dans la région autonome du Tibet, est un dzong du XVII e siècle, situé sur la colline de Marpori, au centre de la vallée de Lhassa. Construit par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso, le Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs et hébergea le Gouvernement tibétain jusqu'à la fuite du 14e dalaï-lama en Inde durant le soulèvement tibétain de 1959. Comprenant un « palais blanc » et un « palais rouge », ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarnait l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et leur rôle respectif dans l'administration de la théocratie tibétaine.

Le palais, qui bénéficie d'une protection au titre de la première liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national du patrimoine national d'État chinois depuis 1961, sous le numéro de catalogue 1-107, est aussi inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1994. Devenu musée, il est ouvert aux visiteurs. Aux XVIIIe et XIXe siècles, cet édifice de treize étages comptait parmi les plus hauts du monde.

Le nom dérive du mont Potalaka, qui est la demeure d'Avalokiteshvara, dont trois rois du dharma (chos rgyal, sanskrit: Dharmaraja (en)) et le Dalaï-Lama sont la réincarnation.[1]

Adresse: 35 Beijing M. Rd., Lhassa

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Temple de Jokhang

Temple à Lhassa, Chine
wikipedia / Gerd Eichmann / CC BY-SA 4.0

Aussi connu sous le nom de: 大昭寺

Temple bouddhiste avec un sanctuaire sacré. Le temple ou monastère du Jokhang, signifiant « maison du Jowo » en référence à la célèbre statue qu'il abrite, aussi appelé Tsuklakang, est le premier temple bouddhiste construit au Tibet. Cœur spirituel de Lhassa et lieu de pèlerinage depuis des siècles, il est situé dans le quartier du Barkhor.

Depuis 1961, il est classé sur la première liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national de Chine, et depuis 2000, le Jokhang est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de l'« ensemble historique du palais du Potala », et il est un des hauts-lieux touristiques de Lhassa avec le palais du Potala et le parc du Norbulingka.[2]

Adresse: Barkhor Street, Chengguan District, 850000 Lhasa

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Monastère de Séra

Monastère
wikipedia / Antoine Taveneaux / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 色拉寺

Géant, ancien complexe bouddhiste tibétain. Le monastère de Séra ou Sera est l'une des trois grandes universités monastiques gelugpa du Tibet. Les deux autres grands monastères gelugpa sont Drepung et Ganden. « Séra » signifie « L’enclos des Roses ». Le monastère est à 5 km au nord du Jokhang à Lhassa, dans la région autonome du Tibet. Il est toujours en activité aujourd'hui mais un monastère de même nom a été refondé en exil, en Inde du Sud, à Bylakuppe.[3]

Adresse: Wuze Hill , Sera, 850000 Lhasa

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Monastère de Drepung

Monastère à Lhassa, Chine
wikipedia / cattan2011 / CC BY 2.0

Aussi connu sous le nom de: 哲蚌寺

Complexe de temples et de monastères bouddhistes. Le monastère de Drepung, également Drépung ou Drépoung, situé au pied du mont Gephel à Lhassa, est une des trois grandes universités monastiques guélougpa du Tibet. Drépung signifie « tas de riz », traduction en tibétain de son équivalent sanskrit Dhanyakataka. Les deux autres sont Ganden et Séra. Drépung était le plus grand de tous les monastères bouddhistes tibétains, et peut-être le plus grand au monde.

Il est classé depuis le 23 février 1982 dans la seconde liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national sous le numéro de catalogue 2-27.[4]

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Norbulingka

Norbulingka
wikipedia / 钉钉 / CC BY-SA 4.0

Aussi connu sous le nom de: 罗布林卡

Norbulingka ou Norbu Lingka, est une enclave de 40 ha, comprise dans les faubourgs ouest de Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet, et remplie de jardins, de bassins, de pavillons et de palais. Avant la construction de la ville nouvelle à partir de 1959, le site était à l'extérieur de Lhassa.

Le parc, qui se divise en deux parties : le Norbulingka proprement dit, à l'est, et le Chensel Lingka ou Jianselingka, à l'ouest, servit de résidence d'été aux dalaï-lamas depuis le milieu du XVIIIe siècle jusqu'au 17 mars 1959, date où Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama s'exila en Inde. Hormis le palais de Kelzang Gyatso, 7e dalaï-lama (le Kelsang Phodrang), construit en 1755, les grands palais et leurs bâtiments ancillaires (le Chensel Phodrang et le Takten Migyür Phodrang) furent édifiés au XXe siècle respectivement par Thupten Gyatso, 13e dalaï-lama, et le 14e dalaï-lama.

Le site fut un deuxième centre religieux, politique et culturel du Tibet, après le Potala.

En 2001, l'UNESCO inscrivit le Norbulingka sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en tant que partie de l'ensemble historique du Palais du Potala.

La fête du Shoton, « fête du yaourt », se tient chaque année au Norbulingka durant une semaine de juillet-août. Elle est marquée par des agapes et des libations sur les pelouses du parc ainsi que par un festival de danses traditionnelles et d'opéras tibétains.[5]

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Ramoché

Ancien temple bouddhiste
wikipedia / Dieter Schuh / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 小昭寺

Ancien temple bouddhiste. Le Temple de Ramoché est considéré, après le temple de Jokhang, comme le temple le plus sacré de Lhassa.[6]

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Musée du Tibet

Musée à Lhassa, Chine
wikipedia / Fanghong / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 西藏博物馆

Musée à Lhassa, Chine. Le musée du Tibet à Lhassa est le musée officiel de la région autonome du Tibet. Ouvert au public le 5 octobre 1999 de façon à coïncider avec le 50e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine et le 40e anniversaire de la réforme démocratique du Tibet, il est le premier grand musée moderne de la région autonome. Sa réalisation constituait l'un des 62 projets d'aide au Tibet décidés en juillet 1994. Elle a coûté à l'État 96,25 millions de yuan. Les travaux de construction proprement dits, commencés en mars 1996, se sont achevés le 1er octobre 1997.

Le musée a pour principale mission de préserver et de faire connaître la culture tibétaine traditionnelle. Il est prévu pour pouvoir conserver jusqu'à 160 000 objets. Sur les 40 000 qui y sont conservés actuellement, il présente une collection permanente d’environ 1 000 objets relatifs à l’histoire culturelle du Tibet.[7]

Adresse: 19 Luobulinka Rd, 850000 Lasa Shi

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Monastère de Kundeling

Monastère
wikipedia / BabelStone / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 功德林寺

Monastère. Le monastère de Kundeling ou Gongdelin ou encore Temple de Kundeling, est un monastère de l'école Gélug du bouddhisme tibétain, de Lhassa, capitale de la Région autonome du Tibet, en République populaire de Chine. Il a été construit en 1794. C'est un des quatre temples ling de Lhassa avec le temple de Drib Tsemchokling, temple de Tsomonling et le temple de Tengyeling. Il a été détruit durant la révolution culturelle.[8]

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Chakpori

Colline
wikipedia / RThiele / CC BY 3.0

Aussi connu sous le nom de: 药王山

Colline. Le Chakpori ou Chagpori est une colline sacrée de la ville-préfecture de Lhassa en région autonome du Tibet. Elle se dresse au sud du palais du Potala et à gauche de celui-ci lorsque l'on se tient face à lui. Elle est célèbre pour avoir abrité, depuis sa fondation au XVII e siècle par Sangyé Gyatso, l'école de médecine tibétaine. Transformée en poste d'artillerie par les insurgés tibétains lors du soulèvement de 1959, elle a été détruite par l'artillerie de l'armée populaire de libération. La colline est couronnée aujourd'hui par une grande antenne radio.[9]

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Méru Nyingba

Méru Nyingba
wikipedia / John Hill / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 木如宁巴寺

Méru Nyingba est un monastère tibétain où fut établie la résidence du Nechung Kuten à Lhassa. C'est un monastère lié à Nechung dont la fondation remonte à Songtsen Gampo au VII e siècle. C'est en ce lieu que Thonmi Sambhota termina la mise au point de l'alphabet tibétain inventé à partir d'un alphabet indien. Comme le monastère de Nechung, il est affilié à trois grandes lignées : sakya, guélug et nyingma-kagyü.[10]

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Nechung

Monastère
wikipedia / John Hill / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 乃琼寺

Monastère. Nechung ou Nechung Chok est un monastère tibétain, siège de l'Oracle d'État du Tibet. Il est aussi parfois nommé Sungi Gyelpoi Tsenkar, littéralement « la Forteresse Démoniaque du Roi-Oracle ».

Il est situé à environ dix minutes de marche en aval du monastère de Drepung, et fut la demeure de Pehar, dont on disait qu'il avait trois têtes et six bras, chef des gardiens protecteurs de la tradition Gelugpa (école des bonnets jaunes), et le siège de l'Oracle de Nechung. C'est un monastère de taille moyenne qui abritait jusqu'à une centaine de moines.[11]

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Monument de la libération pacifique du Tibet

Attraction touristique à Lhassa, Chine
wikipedia / Jack Versloot / CC BY 2.0

Aussi connu sous le nom de: 西藏和平解放纪念碑

Attraction touristique à Lhassa, Chine. Le monument de la libération pacifique du Tibet se dresse sur le côté sud de l'esplanade du Potala à Lhassa, en dehors des zones de protection du site du patrimoine mondial.

Il célèbre ce que la Chine appelle la libération pacifique du Tibet par l'armée populaire de libération, c'est-à-dire l'expulsion des « forces impérialistes » du Tibet et l'« unification de la Chine continentale », ainsi que le développement socio-économique qu'a connu le Tibet depuis.

Haut de 37 m, entièrement en béton, le monument est l'œuvre du professeur Qikang de l'université du sud-est. Il est une représentation abstraite du Mont Quomolangma (le Mont Everest des Occidentaux). Le nom du monument y est inscrit en signes calligraphiés par l'ancien président de la république Jiang Zemin, tandis qu'une inscription évoque l'expulsion des forces impérialistes du Tibet en 1951 et fait état des progrès socio-économiques accomplis depuis.

La première pierre fut posée le 18 juillet 2001 par Hu Jintao, vice-président de la République populaire de Chine à l’époque. Le monument fut inauguré le 22 mai 2002.

La même année, le gouvernement tibétain en exil déclarait que le monument avait été construit « malgré l'hostilité de la population tibétaine, pour qui il s'agit d'un rappel quotidien de l'humiliation subie par le peuple tibétain ». Pour Kate Saunders, directeur de communication de l'association Campagne internationale pour le Tibet, la construction de cette statue en ce lieu particulièrement sensible démontre une volonté d'envoyer un message politique aux Tibétains sur l'administration chinoise de la région. La poétesse et essayiste Tsering Woeser indique que le monument, qu'elle qualifie d'obus, se veut être « une représentation abstraite de l'Everest », mais il n'est en aucun cas un symbole de beauté les soldats qui gardent la place sont un avertissement plus significatif, en intensifiant la situation réelle du Potala ou celle du Tibet.[12]

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Tsémön Ling

Tsémön Ling
wikipedia / Antoine Taveneaux / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 策墨林寺

Le monastère de Tsémön ou Tsémön Ling (tibétain : སྨོན་གླིང།, Wylie : tshe smon gling, THL : tsé mön ling, parfois orthographié Tshosmon, est un monastère de la branche gelugpa du bouddhisme tibétain, construit à la demande de Lobsang Gyatso, sous le règne du Mongol qoshot Güshi Khan.

Son dirigeant est le Tsémönling Rinpoché (nl) (ou Tsémönling tulkou).

Ngawang Lobsang Tenpey Gyaltsen, 3e Tsemönling Rinpoché, fût régent du Tibet, de 1904 à 1909.

C'est un des quatre collèges royaux, ou temple de la régence (Ling Shi ou gLing bzhi), avec Tengyeling, Kunde ling, et Drib Tsemchok ling, construits au XVII e siècle sous le pouvoir spirituel de Lobsang Gyatso.[13]

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Trode Khangsar

Trode Khangsar
wikipedia / Unknown / Public Domain

Aussi connu sous le nom de: 布旦康萨

Trode Khangsar est un temple situé à Lhasa, région autonome du Tibet, en Chine, qui a plus de 300 ans. Le temple est dédié au protecteur Dorje Shugden et a été traditionnellement géré par le monastère de Gelug, Riwo Chöling, qui est situé dans la vallée de Yarlung.[14]

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Ani Tsankhung Nunnery

Ani Tsankhung Nunnery
wikipedia / Bgabel / CC BY-SA 3.0

Aussi connu sous le nom de: 阿尼仓空寺

Ani Tsankhung Nunnery est un couvent de l'école Gelug du bouddhisme tibétain dans la ville de Lhasa, région autonome du Tibet, Chine. Il a été construit au XVe siècle sur un site qui avait été utilisé pour la méditation par le roi tibétain du 7ème siècle Songtsen Gampo. Les religieuses se soutiennent à travers les almmes et les articles de fabrication telles que les vêtements et les textes imprimés.[15]

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Citations et références