Découvrez 20 attractions, lieux intéressants et choses insolites à faire en Tunisie. Ne manquez pas les attractions touristiques incontournables, parmi lesquelles : Musée national du Bardo (Tunis), Médina de Sousse (Sousse) et Médina de Tunis (Tunis).
Ci-dessous, vous trouverez une liste d'endroits qui valent le détour.
Sommaire
Musée national du Bardo, Tunis
Aussi connu sous le nom de: المتحف الوطني بباردو
Musée du patrimoine tunisien et de Carthage. Le musée national du Bardo est un musée de Tunis, capitale de la Tunisie, situé dans la banlieue du Bardo.
C'est l'un des plus importants musées du bassin méditerranéen et le second musée du continent africain après le musée égyptien du Caire par la richesse de ses collections. Il retrace l'histoire de la Tunisie sur plusieurs millénaires et à travers plusieurs civilisations par le biais d'une large variété de pièces archéologiques.
Abrité dans un ancien palais beylical depuis 1888, il offre un prestigieux et magnifique cadre à l'exposition de nombreuses œuvres majeures découvertes depuis les débuts des recherches archéologiques dans le pays. Initialement appelé musée Alaoui (المتحف العلوي), du nom du bey régnant à l'époque, il prend sa dénomination actuelle de musée du Bardo après l'indépendance du pays même si la dénomination est attestée avant cette date.
Le musée rassemble l'une des plus belles et des plus grandes collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès le début du XX e siècle sur les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou encore Utique. Certaines des œuvres exposées n'ont pas d'équivalent, telle la mosaïque « dite de Virgile ». Plus généralement, les mosaïques du Bardo représentent une source unique pour les recherches sur la vie quotidienne en Afrique romaine. De l'époque romaine, le musée renferme aussi une riche collection de statues en marbre représentant les divinités et les empereurs romains retrouvées sur les différents sites notamment ceux de Carthage et Thuburbo Majus.
Le musée possède aussi de riches pièces découvertes lors des fouilles de sites libyco-puniques dont principalement Carthage, même si le musée national de Carthage a la vocation d'être le musée de ce site archéologique majeur. Les pièces essentielles de ce département sont les masques grimaçants, les statues de terre cuite et les stèles d'un intérêt majeur pour l'épigraphie sémitique, la stèle du prêtre et l'enfant étant la plus célèbre. Le musée abrite également des œuvres grecques découvertes en particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique reste le buste d'Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours d'une beauté émouvante.
Le département islamique contient, outre des œuvres fameuses comme le Coran bleu de Kairouan, une collection de céramiques en provenance du Maghreb et d'Asie Mineure.
En raison de l'ampleur des collections, il ne saurait être question dans ce cadre de présenter ici l'ensemble des pièces exposées.
Afin d'augmenter les capacités d'accueil et d'optimiser la présentation des collections, le musée fait l'objet d'une vaste opération qui devait s'achever initialement en 2011 mais ne s'achève que courant 2012 du fait de retards liés à la révolution tunisienne. Les travaux concernent l'augmentation des surfaces d'exposition par l'ajout de nouveaux bâtiments (conçus par SCPA Codou-Hindley et Amira Nouira) et un redéploiement des collections Le projet tend à faire du musée un pôle majeur pour un développement culturel de qualité, afin que le visiteur puisse apprécier les pièces artistiques déposées.
Le 18 mars 2015, un commando terroriste islamiste attaque le musée et prend des touristes en otage dans le bâtiment. L'attentat, qui fait 22 morts dont 21 touristes étrangers, est revendiqué par le groupe État islamique.[1]
Adresse: Le Bardo, 2079 Tunis
Médina de Sousse, Sousse
Aussi connu sous le nom de: مدينة سوسة العتيقة
La médina de Sousse est une médina tunisienne, cœur historique de Sousse, inscrite depuis le 9 décembre 1988 au patrimoine mondial de l'Unesco.
Sousse est considérée comme un exemple typique des villes des premiers siècles de l'islam au Maghreb. Elle conserve ainsi sa kasbah et ses remparts mais également sa Grande mosquée, son ribat et la mosquée Bou Ftata, un édifice militaire et religieux. Sur la tour de Khalef se trouve aussi un phare depuis 1890.[2]
Médina de Tunis, Tunis
Aussi connu sous le nom de: مدينة تونس العتيقة
La médina de Tunis est une médina tunisienne, cœur historique de Tunis, inscrite depuis 1979 au patrimoine mondial de l'Unesco.[3]
Thermes d'Antonin de Carthage, Tunis
Aussi connu sous le nom de: حمامات أنطونيوس بقرطاج
Les thermes d'Antonin, situés à Carthage, sont le plus vaste ensemble thermal romain construit sur le sol africain. Ils constituent aussi le seul bâtiment thermal de Carthage dont il subsiste quelques vestiges, en dépit de la prédation féroce qui a sévi sur le site archéologique et dépouillé le monument de ses matériaux.
Même si le bâtiment constitue l'ensemble thermal le plus important construit à Carthage, et le « plus grand édifice balnéaire du monde provincial, à l'image de la mégapole carthaginoise », il n'était pas le seul. Cependant, aucune partie en élévation ne subsiste de la dizaine d'autres édifices du même type ayant pu exister et dont la localisation est incertaine ou inconnue, en particulier les thermes dits de Gargilius, attestés par les textes mais non reconnus avec certitude sur le terrain.
Des installations d'origine ne subsistent plus qu'une grande partie du sous-sol et quelques vestiges du rez-de-chaussée, situés à proximité du rivage de Carthage. En effet, le site a servi de carrière de pierres pendant des siècles afin d'édifier de nombreux monuments, tant à Tunis que dans de nombreuses villes du nord du bassin méditerranéen comme Pise, sa proximité du rivage ayant aggravé la prédation. Abdelmajid Ennabli et Hédi Slim ont pu dire de l'édifice qu'il n'était plus qu'« un colosse abattu et dépouillé de presque tous ses éléments tant architecturaux qu'ornementaux ».
Les vestiges s'étendent sur une longueur supérieure à 300 mètres, le long du rivage. L'anastylose d'une colonne du frigidarium, réalisée par une mission archéologique tunisienne en 1985 dans le contexte de la campagne internationale menée par l'Unesco (1972-1992), permet de se faire une idée de la magnificence des lieux à l'apogée de la cité romaine; les voûtes disparues s'élevaient à une hauteur supérieure à 29 mètres, soit approximativement un immeuble d'une hauteur de huit étages.
Les ruines sont localisées au sud-est du site archéologique, à proximité immédiate du palais présidentiel de Carthage. Les fouilles effectuées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ainsi que la création d'un parc archéologique dédié au monument — abritant bien d'autres éléments dignes d'intérêt et révélateurs du très riche passé de cette ville « emblématique » (selon Sophie Bessis) — en font l'un des lieux incontournables du tourisme dans la ville.
Ils sont classés comme partie du site archéologique de Carthage sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Le 17 février 2012, le gouvernement tunisien propose le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage dont ils font partie pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial.[4]
Grande Mosquée de Kairouan, Kairouan
Aussi connu sous le nom de: جامع عقبة بن نافع
Complexe étendu de mosquées datant de 670 CE.. La Grande Mosquée de Kairouan, également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi en souvenir de son fondateur Oqba Ibn Nafi, est l'une des principales mosquées de Tunisie, située à Kairouan. Historiquement première métropole musulmane du Maghreb, Kairouan, dont l'apogée sur les plans politique et intellectuel se situe au IXe siècle, est réputée comme étant le centre spirituel et religieux de la Tunisie; elle est aussi parfois considérée comme la quatrième ville sainte de l'islam sunnite.
Représentant l'édifice emblématique de la cité, sa Grande Mosquée reste le sanctuaire le plus ancien et le plus prestigieux de l'Occident musulman. Figurant, depuis le décret beylical du 13 mars 1912, sur la liste des monuments historiques et archéologiques classés et protégés en Tunisie, elle a également été classée, avec l'ensemble historique de Kairouan, au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988.
Bâtie, initialement, par Oqba Ibn Nafi à partir de 670 (correspondant à l'an 50 de l'hégire), alors que la ville de Kairouan est fondée, elle est agrandie et reconstruite aux VIIIe et IXe siècles. Elle est considérée, dans le Maghreb, comme l'ancêtre de toutes les mosquées de la région, aussi bien que l'un des plus importants monuments islamiques et un chef-d'œuvre universel d'architecture.
D'un point de vue esthétique, la Grande Mosquée de Kairouan apparaît comme le plus bel édifice de la civilisation musulmane au Maghreb. Son ancienneté et la qualité de son architecture font d'elle un joyau de l'art islamique. Nombreux sont les ouvrages et les manuels d'art musulman qui font référence à la mosquée.
Au-delà de son importance artistique et architecturale, elle a joué, selon l'universitaire et islamologue tunisien Mohamed Talbi, « un rôle capital dans l'islamisation de tout l'Occident musulman, y compris l'Espagne, et la diffusion du malikisme ».
Sous le règne de la dynastie des Aghlabides (IXe siècle), de grands travaux de reconstruction et d'embellissement donnent à la mosquée sa physionomie actuelle. Remarquable par son unité d'ensemble ainsi que par ses vastes dimensions, la renommée et le prestige de ce lieu de prière provient, en outre, de sa contribution dans l'acquisition et la transmission du savoir, notamment entre les IXe et XIe siècles. L'université, constituée de savants et de juristes qui dispensent leurs enseignements au sein de la mosquée, est un centre de formation aussi bien pour l'instruction de la pensée musulmane que pour les sciences profanes. Avec le déclin de Kairouan, amorcé à partir de la seconde moitié du XIe siècle, le centre de formation intellectuelle se déplace par la suite vers l'université Zitouna de Tunis.[5]
Adresse: Rue De La Kasbah, 3100 Kairouan
Synagogue Keter Torah de Sousse, Sousse
Synagogue. La synagogue Keter Torah ou Kether Torah est une synagogue tunisienne située à Sousse.[6]
Musée archéologique de Sousse, Sousse
Aussi connu sous le nom de: المتحف الأثري بسوسة
Musée à Sousse, Tunisie. Le musée archéologique de Sousse est un musée tunisien situé dans la ville de Sousse, l'ancienne Hadrumète. Il possède la plus grande collection de mosaïques de Tunisie après celle du musée national du Bardo.[7]
Adresse: Ave du Marshal Tito, 4000 Sousse
Mosquée des Trois Portes, Kairouan
La mosquée des Trois Portes, également connue sous le nom de mosquée Ibn Khayrun, est une mosquée tunisienne située dans la médina de Kairouan.
Élevée au IXe siècle, elle possède la plus ancienne façade de mosquée sculptée et décorée du monde islamique.[8]
Mausolée de Bourguiba, Monastir
Aussi connu sous le nom de: ضريح بورقيبة
Le mausolée de Bourguiba est un monument sépulcral situé à Monastir en Tunisie, abritant notamment la dépouille de l'ancien président Habib Bourguiba, le père de l'indépendance tunisienne, mort le 6 avril 2000.[9]
Mosquée Bourguiba, Monastir
Aussi connu sous le nom de: جامع بورقيبة
Mosquée à Monastir, Tunisie. La mosquée Bourguiba, également connue comme la mosquée hanafite Bourguiba, est une mosquée tunisienne située à Monastir et dédiée au premier président de la République tunisienne : Habib Bourguiba.[10]
Ribat de Monastir, Monastir
Aussi connu sous le nom de: رباط المنستير
Le ribat de Monastir est une forteresse tunisienne située au bord de la mer Méditerranée, dans la ville de Monastir.
Considéré comme le ribat le plus ancien et le plus important du Maghreb, il est regardé comme le monument phare de Monastir.[11]
Mosque of the Three Gates / Mosquée des Trois Portes, Kairouan
Lieu de culte
Musée national de Carthage, La Marsa
Aussi connu sous le nom de: المتحف الوطني بقرطاج
Petit musée avec des reliques anciennes et de l'art. Le musée national de Carthage est un musée archéologique situé sur la colline de Byrsa au cœur de la ville de Carthage en Tunisie. C'est l'un des deux principaux musées archéologiques de Tunisie avec le musée national du Bardo.
Situé à proximité de la cathédrale Saint-Louis de Carthage, dans les locaux autrefois occupés par les pères blancs, il permet au visiteur de se rendre compte de l'ampleur de ce qu'étaient les installations de la ville aux époques punique puis romaine.
Certaines des plus belles pièces trouvées dans les fouilles depuis le XIXe siècle s'y trouvent parmi lesquelles se trouve notamment une vaste collection de bétyles et de stèles provenant du tophet de Salammbô — les stèles de calcaire figurant des éléments sculptés, animaux, végétaux, voire humains sont particulièrement remarquables —, les sarcophages en marbre dits « du prêtre » et « de la prêtresse » (III e siècle av. J.-C.) découverts dans la nécropole « des Rabs », du matériel funéraire comme des masques à motifs apotropaïques et des bijoux en pâte de verre, des mosaïques romaines dont la célèbre « dame de Carthage », pièce majeure de l'art mosaïcal de l'Antiquité tardive, des éléments sculptés caractéristiques de l'art officiel impérial, en particulier la tête dite de Julie et des représentations de Victoires du II e siècle, et une vaste collection d'amphores romaines.[12]
Adresse: Byrsa Hill, 2016 Carthage
Mausolée libyco-punique de Dougga, Dougga
Aussi connu sous le nom de: الضريح اللوبي البوني
Le mausolée libyco-punique de Dougga, appelé aussi mausolée d'Atban, est l'une des pièces maîtresses du site archéologique de Dougga en Tunisie. Il s'agit de l'un des très rares exemples d'architecture royale numide en bon état de conservation, un autre exemple se situant à Sabratha dans l'actuelle Libye. Il est daté du II e siècle av. J.-C.
Il est classé comme partie du site de Dougga sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Le 17 janvier 2012, le gouvernement tunisien le propose pour un futur classement, en tant que partie des mausolées royaux de Numidie, de la Maurétanie et des monuments funéraires pré-islamiques.[13]
Temple of Juno Caelestis, Dougga
Le temple de Juno Caelestis est un site archéologique à Dougga, en Tunisie. Le temple en ruine était dédié à la déesse romaine Juno, elle-même une évolution de la déesse punique Tanit. Le temple a été construit entre 222 et 235 après JC et est l'un des temples les mieux conservés dédiés à Juno en Afrique.[14]
Thermes d'Aïn Doura, Dougga
Les thermes d'Aïn Doura sont des thermes romains situés à Dougga en Tunisie.[15]
Ennejma Ezzahra, La Marsa
Aussi connu sous le nom de: النجمة الزهراء
Palais, Site archéologique de Carthage, Tunisie. Ennejma Ezzahra est un palais tunisien situé à Sidi Bou Saïd, siège du Centre des musiques arabes et méditerranéennes.[16]
Adresse: Rue du 2 Mars 1934, La Marsa
Borj El Kebir, Houmt Souk
Aussi connu sous le nom de: برج الغازي مصطفى
Le Borj El Kebir, appelé aussi Borj El Ghazi Mustapha, est le plus grand et le mieux conservé des forts de l’île de Djerba en Tunisie. Il fait partie de ses sites historiques les plus visités.[17]
Synagogue de la Ghriba, Djerba
Aussi connu sous le nom de: كنيس الغريبة
Synagogue en Tunisie. La synagogue de la Ghriba est une synagogue tunisienne qui constitue l'un des principaux marqueurs identitaires des Juifs de Djerba, l'une des dernières communautés juives vivantes du monde arabe. Elle fait l'objet d'un pèlerinage annuel, à l'occasion de la fête juive de Lag Ba'omer, rassemblant plusieurs milliers de pèlerins. C'est aussi l'une des principales attractions touristiques de l'île de Djerba.
Sa renommée est basée sur les nombreuses traditions et croyances qui soulignent son ancienneté et le fait qu'elle contiendrait des restes du Temple de Salomon. Historiquement, le pèlerinage rassemblait les membres des communautés locales et plus largement les Juifs de Tunisie et de la Libye voisine. Avec le départ des Juifs des pays arabes, les visiteurs viennent surtout de France et d'Israël.
Comme les six autres ghriba dispersées à travers le Maghreb, elle se dresse isolée en rase campagne, à un kilomètre du village d'Erriadh (Hara Sghira), l’une des deux bourgades juives que compte l’ile et qui n'était habité jusqu'au XXe siècle que par des Cohanim, ce qui, selon les légendes locales, corrobore le fait que la Ghriba ait été fondée par des prêtres venus de Jérusalem. On y trouve cinq synagogues mais, afin de maintenir la pré-éminence de la Ghriba, la tradition veut que les rouleaux de la Torah qui y sont utilisés soient gardés à la Ghriba où ils sont amenés en procession.[18]
Synagogue Keren Yéchoua de La Marsa, La Marsa
La synagogue Keren Yéchoua de La Marsa, parfois orthographiée Keren Ichoua, est une synagogue tunisienne située au numéro 4 de la rue Slim-Haïder à La Marsa.
Inaugurée en 1927, sa première pierre est posée en 1925. Elle est l'œuvre d'une association communautaire juive de La Marsa fondée en 1923 et nommée Keren Yéchoua d'après le nom du philanthrope Yéchoua Sauveur Kisraoui qui offrit le terrain à l'association. Cette synagogue a, au cours de son histoire, vu passer des générations de Juifs tunisiens qui y ont prié, appris, fêté leurs événements familiaux (mariage, bar-mitzvah, etc.) alors que de nombreuses personnalités et rabbins l'ont fréquentée ou simplement visitée. Elle constitue donc l'un des joyaux du patrimoine juif tunisien et reste hautement respectée par la population musulmane.
Cette synagogue, qui sert de lieu de culte à la communauté juive de La Marsa, comporte également une école talmudique (kouttab). Depuis le début des années 1980, du fait de la baisse du nombre de fidèles, la synagogue ne dispense des offices que durant la période estivale (juillet-août), période lors de laquelle de nombreux touristes juifs viennent passer leurs vacances dans les hôtels de La Marsa et Gammarth. Isaac Kalfon en est le ministre-officiant et responsable.
À noter que la synagogue apparaît dans le film Un été à La Goulette de Férid Boughedir.[19]